Ils reviennent…
Alors que sa mère a disparu, Estrella trouve refuge auprès d'un groupe de quatre garçons orphelins. Effrayée par une présence étrange, la jeune fille commence à douter de ce qui l'entoure...
Présenté par Emil Ferris
« Je suis cinéphile mais pas experte. Je vais faire de mon mieux – sans avoir recours à un BIC – pour retranscrire en mots le coup de poing que j’ai reçu en découvrant ces films. Je tiens de source sûre que Goya, Wrightson, Kirby, Le Caravage, Remedios, Varo, Leonora Carrington, Kahlo, Rivera, Herriman, Hopper, Munch et tout un aéropage de super réalisateur·ices mort·es ont découvert Ils reviennent… tous·tes ensemble – dans l’au-delà, n’est-ce pas – et qu’ils se sont tous·tes accordé·es pour dire que c’était du pur génie. Vous n’avez pas besoin d’être artiste pour l’apprécier, il vient titiller les lobes esthétiques de votre cerveau.
Pour Morse de Tomas Alfredson, d’après le roman et le scénario de John Ajvide Lindqvist, je préciserais que quand je l’ai découvert, j’ai compris qu’il m’avait démolie tout en me donnant l’étrange espoir de pouvoir me reconstruire. Je savais qu’il faisait ressortir la créature humanoïde freudienne, jungienne et « reinfeldienne » que j’étais : complexe, en manque d’affection et guidée par un lourd sentiment de culpabilité.
Ces deux films brillants ne tentent pas de dissocier le monstrueux de l’humain. Ils font co-exister ces éléments supposément disparates aussi confortablement et/ou douloureusement que le ferait une créature humaine avec ses fantômes, ses démons, sa culpabilité, ses désirs, ses faims et son amour de manière originale.
Ils reviennent… et Morse sont tellement beaux graphiquement – tellement picturaux – que ça les a rendus encore plus dérangeants et captivants à mes yeux. Ils m’ont donné envie de rentrer chez moi pour peindre, dessiner et rêver. »
Emil Ferris
Date Samedi 02 novembre | |
Heure De 20:00 à 21:15 | |
Lieu Cité des Congrès | |
Salle Salle Solaris | |
Transcription Langue des Signes Française |