Les utopiales
Godzilla et Le Kaiju Eiga
Julien Sévéon
Au Japon, en 1954, dans un contexte traumatique post-Hiroshima, le premier Godzilla sort au cinéma, réalisé par Ishirō Honda. Il révolutionne le genre du « kaijū eiga » (film de monstre géant) par son origine qui l’ancre dans la SF – c’est une créature sous-marine antédiluvienne ramenée à la vie par des essais nucléaires américains – mais également dans le tournage et les effets spéciaux du film puisque Godzilla est joué par un acteur costumé.
De nombreux cinéastes du monde entier se sont depuis engouffrés dans cette brèche du kaijū eiga et d’autres titans les ont rejoints : Gamera, Mothra, King Ghidorah, Rodan, Mechagodzilla, Hedorah…
Ce succès fait de Godzilla la plus longue franchise cinématographique selon le Guinness World Records. De nouvelles générations d’amateur·ices découvrent aujourd’hui le kaijū eiga avec des mangas ou des romans comme La Société protectrice des Kaijus de John Scalzi.
L’exposition Godzilla et le kaijū eiga montre la richesse et la diversité de cette icône de la pop culture au travers des films, affiches, figurines, et mangas..